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Histoires Web samedi, février 22
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Même habillée d’une veste et d’un chapeau de velours noir, la délicate Josephine Orme contraste avec la sombre aura de Heartworms, son double artistique. Petit format de 26 ans, l’Anglaise, rencontrée à Paris fin janvier, évoque sa jeunesse perturbée, en allégeant souvent son récit d’un rire enfantin. Quand, sur scène et dans son premier album, l’impressionnant Glutton for Punishment sorti le 7 février, son alter ego transcende son parcours en alternant rage lugubre et mélancolie altière.

« Heartworms est un peu mon Mr Hyde, ma face inquiétante et intrépide, alors que Jojo est douce, émotive, capable de pleurer après un concert », explique la chanteuse et guitariste de ce « one-woman-band » qui ne devient un vrai groupe qu’en tournée. « J’ai créé cette entité pour exprimer mes émotions sans en avoir peur. »

Après avoir donné quelques signes d’essoufflement, le revival postpunk britannique de la fin des années 2010 et du début des années 2020 (Shame, Idles, The Murder Capital, Yard Act, Squid…) pourrait bien être régénéré par cette jeune femme d’origine pakistano-afghane (du côté du père, qu’elle n’a pas connu) et sino-danoise (par sa mère).

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