Guerre en Ukraine : minisommet européen lundi à Paris sur la sécurité après la Conférence de Munich
Après le discours hostile aux Européens du vice-président américain J. D. Vance à la Conférence de Munich sur la sécurité, vendredi, le général Keith Kellogg, envoyé spécial du président Donald Trump sur l’Ukraine, a expliqué clairement, samedi, que son pays n’avait pas l’intention d’inviter l’Europe à siéger à la table d’éventuelles négociations sur la fin de la guerre en Ukraine.
La nécessité pour l’Europe de reprendre l’initiative face à cette offensive américaine s’est fait de plus en plus sentir. Le ministre des affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a confirmé, dimanche sur France Inter, qu’Emmanuel Macron recevrait lundi « les principaux pays européens pour des discussions portant sur la sécurité européenne », sans préciser qui serait présent.
Samedi matin, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, surfant sur le sentiment général d’une rupture du front transatlantique, a appelé les Européens, dans un discours tenu à Munich, à tirer les conséquences concrètes de ce qu’il voit comme un retrait américain de la sécurité de l’Europe.
Sixième échange samedi d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens
Trois otages israéliens retenus dans la bande de Gaza ont été libérés samedi contre 369 Palestiniens détenus par Israël, lors du sixième échange de ce type depuis le début de la trêve dans le territoire palestinien, qui a failli voler en éclats cette semaine. Après 498 jours de captivité, Sacha Trupanov, un Israélo-Russe de 29 ans, Yaïr Horn, un Israélo-Argentin de 46 ans, et Sagui Dekel-Chen, un Israélo-Américain de 36 ans, ont été libérés à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Ces hommes avaient été enlevés dans le kibboutz Nir Oz, dans le sud d’Israël, le 7 octobre 2023.
Israël a, de son côté, confirmé avoir libéré 369 prisonniers palestiniens. La plupart ont été transférés en bus dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967, où ils ont été accueillis par des foules en liesse, et 24, condamnés à la perpétuité, ont été expulsés en Egypte.
Le week-end a également été marqué par un bombardement israélien à Rafah, dimanche, qui a tué « trois policiers palestiniens », selon le Hamas. L’armée israélienne a, elle, affirmé avoir mené une frappe aérienne visant des « individus armés se dirigeant vers les troupes des forces armées israéliennes ».
En Autriche, le gouvernement évoque « une attaque islamiste » après la mort d’un adolescent, tué d’un coup de couteau

L’Autriche s’est réveillée, dimanche 16 février, sous le choc après l’attaque au couteau perpétrée samedi à Villach, dans le sud du pays, par un demandeur d’asile syrien de 23 ans, attentat qui a coûté la vie à un adolescent de 14 ans et blessé cinq autres personnes.
Le Monde
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« C’est une attaque islamiste avec des liens avec l’EI [organisation Etat islamique] », a déclaré le ministre de l’intérieur autrichien, Gerhard Karner, dimanche, lors d’un point presse dans cette commune du Land de Carinthie où l’attaque a eu lieu. Selon le ministre, le suspect s’est radicalisé en ligne « en peu de temps ».
L’attaque est survenue en pleine après-midi dans le centre-ville. Témoin de l’attaque, un livreur de repas a lancé son deux-roues contre l’attaquant, qui a été légèrement blessé et a pu être arrêté rapidement.
Affaire Bétharram : à Pau, François Bayrou répète qu’il « n’était pas au courant » et affirme qu’il va demander des magistrats supplémentaires

A la sortie d’une rencontre, à la mairie de Pau, avec l’association des victimes de violences et d’agressions sexuelles du collège-lycée Notre-Dame de Bétharram, samedi 15 février, François Bayrou s’est déclaré « bouleversé » et a annoncé qu’il allait « demander au ministère de la justice de détacher plus de magistrats pour aller au bout du travail » d’enquête.
Pressé de questions, François Bayrou a répété qu’il « n’étai[t] pas au courant ». « Je savais pour une plainte déposée pour une claque. Pour les sévices sexuels, je n’en avais jamais entendu parler », a-t-il déclaré. Le premier ministre a par ailleurs affirmé qu’il avait « fait tout ce qu’il devait faire quand il était ministre » de l’éducation nationale, rappelant qu’il avait demandé une inspection en 1996 dans cet établissement catholique.
Le parquet de Pau mène l’enquête depuis un an sur une centaine de plaintes visant des faits présumés de violences, d’agressions sexuelles et de viols commis au collège-lycée Notre-Dame de Bétharram, entre les années 1970 et 1990.
En RDC, des combattants du M23 sont entrés dans le centre de Bukavu
Des colonnes de combattants du M23, alliés à des troupes rwandaises, sont entrées, dimanche 16 février, dans le centre de Bukavu, grande ville de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), sous les applaudissements d’une partie de la population qui a commencé à ressortir dans les rues.
Le groupe armé antigouvernemental était entré, vendredi soir, dans les quartiers périphériques de la capitale du Sud-Kivu, peu après avoir pris le contrôle de l’aéroport provincial situé à une trentaine de kilomètres. La chute de la cité d’un million d’habitants, tombée sans résistance de la part des forces armées congolaises (FARDC), donne au M23 et à son allié rwandais le contrôle total du lac Kivu, après la prise fin janvier de Goma, capitale de la province voisine du Nord-Kivu.
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