Après deux semaines d’audiences, le procès de l’affaire dite « du baiser forcé », que le patron déchu de la Fédération espagnole de football (RFEF) Luis Rubiales a imposé à Jenni Hermoso après la finale victorieuse de l’équipe d’Espagne lors de la Coupe du monde féminine 2023, s’est clos vendredi 14 février.
Lors de sa plaidoirie finale, à San Fernando de Henares, près de Madrid, l’avocat de la footballeuse a insisté sur le fait qu’il n’y a pas eu « consentement, mais soumission » dans cette affaire et que « les mains de [M. Rubiales] sur sa tête » l’ont empêché de faire tout geste pour « éviter » ce baiser. « L’euphorie n’est pas une circonstance atténuante », a-t-il ajouté, avant de rappeler que l’accusé a « utilisé tous les mécanismes de la fédération pour laver son image et faire pression sur la joueuse », laquelle s’est trouvée « abandonnée », aucun responsable de la RFEF n’ayant pris de ses nouvelles après l’agression.
Reconnaissant « l’erreur » qu’a été le baiser de son client, l’avocate de M. Rubiales a pour sa part demandé au tribunal de « ne pas confondre péché et délit » et, concernant les pressions sur la joueuse et son entourage, de ne pas mélanger « les coercitions » avec le fait d’« insister, [d’]être lourd ».
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