Nouveau rebondissement dans l’affaire de la fraude aux eaux minérales concernant Nestlé. Dans la tourmente depuis nos révélations sur son intense lobbying jusqu’au plus haut sommet de l’Etat pour continuer à commercialiser ses marques (Perrier, Vittel, Hépar, Contrex) en dépit des alertes des autorités sanitaires concernant l’utilisation de traitements illégaux, le géant suisse va désormais devoir répondre de ces pratiques devant la justice. Une information judiciaire a été ouverte jeudi 13 février par un juge du pôle santé publique du tribunal de Paris ont appris Le Monde et Radio France de source judiciaire.
Elle fait suite à la plainte contre le réseau social X avec constitution de partie civile déposée pour « tromperie », en septembre 2024, par l’association de défense des consommateurs Foodwatch.
Selon nos informations, le juge a décidé de ne pas suivre les réquisitions d’incompétence territoriale du parquet de Paris. Contacté, Nestlé indique ne « pas commenter les procédures judiciaires en cours », mais assure « entendre coopérer de manière constructive avec l’autorité judiciaire ».
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