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Histoires Web jeudi, février 13
Bulletin

Ce sont une trentaine de pages colorées, émaillées de chiffres et de graphiques, mises en ligne sur le site du ministère des sports le lendemain de Noël. Le plan national d’adaptation des pratiques sportives au changement climatique (Pnacc) – « priorité absolue », selon les mots d’Amélie Oudéa-Castéra, en réponse à une question posée au Sénat, le 30 mai 2024, lorsqu’elle était à la tête du ministère – a été publié en catimini, le 26 décembre, en fin de vacance gouvernementale. Une motion de censure avait fait tomber le gouvernement de Michel Barnier, et Marie Barsacq, nommée le 23 décembre avec le gouvernement de François Bayrou, n’avait pas encore pris possession des locaux de l’avenue de France. Pour que le plan, sur lequel les services et cabinets de deux ministres successifs travaillaient depuis deux ans, ne soit pas enterré, l’administration a choisi de le rendre public.

Qu’allait-il devenir avec la nouvelle équipe gouvernementale et l’annonce de fortes restrictions budgétaires ? La réponse demeure vague, alors que l’enjeu est vital pour le sport. Au moment où la France connaît un réchauffement de 1,5 °C et où les scientifiques anticipent une hausse des températures de 2 °C en 2030 et de 4 °C en 2100, il devenait urgent de préparer la filière sportive aux conséquences de ce changement climatique. L’organisation des Jeux olympiques (JO) d’hiver de 2030 dans les Alpes et les vives critiques qu’elle a soulevées placent la France dans une situation qui appelle sans tarder des résultats tangibles. Le plan imaginé tente d’esquisser un virage pour l’ensemble de la sphère sportive.

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