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Histoires Web jeudi, février 13
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« Tac, tac, tac !… » Louis Sarkozy tire à l’arme d’épaule. Donald Trump vient d’être investi 47président des Etats-Unis et, le 21 janvier, à Ashburn (Virginie), le fils de l’ancien président Nicolas Sarkozy a rejoint un centre de tir, une passion développée en dix-sept ans de vie aux Etats-Unis. Il est accompagné du porte-parole du Parti républicain en France, Nicolas Conquer, un trentenaire à la moustache de Texan, imbibé de la rhétorique MAGA (Make America Great Again) chère aux trumpistes. Il assistera ensuite au gala du président de la Chambre des représentants, l’ultraconservateur Mike Johnson, et du sénateur républicain de Louisiane, Jeremy Stine, avant d’encenser sur le réseau social X Donald Trump et son « nouvel âge d’or » : « Ambition, force, clarté, grandeur. »

Louis Sarkozy, 27 ans, défend le deuxième amendement de la Constitution américaine, qui garantit aux Américains le droit de posséder une arme – « J’ai une femme, je dois assurer la sécurité des miens », dit-il à qui veut l’entendre. D’ici à la fin février, il va laisser derrière lui une coquette collection, dont un Lee-Enfield de 1945, un fusil Martini-Henry à poudre noire, une carabine Winchester 1892, celle des cow-boys des westerns d’Hollywood, un Glock rose gravé au prénom de sa bien-aimée et un fusil à pompe Remington modèle 10.

Le plus jeune des fils de Nicolas Sarkozy rentre en France après avoir grandi entre New York, où il a vécu avec sa mère, Cécilia Attias, et son beau-père, Richard Attias, la Pennsylvanie rurale, où il a connu le pensionnat militaire, et la lointaine banlieue de Washington, dans le Maryland, où il vit avec son épouse, Natali Husic, une Croate fille de diplomate.

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