Rien ne va plus au berceau de l’éolien offshore. En 1991, le Danemark était le premier pays au monde à planter des turbines en mer, tout près de l’île de Lolland. Depuis, il n’a cessé d’investir. Aujourd’hui, plus de la moitié de la production danoise d’électricité provient de ses 17 parcs éoliens offshore, dont la capacité de 2,7 gigawatts devait être démultipliée, au cours de la prochaine décennie. Mais ces derniers mois, les mauvaises nouvelles se sont succédé, forçant le gouvernement à revoir sa stratégie et à annoncer des aides pour attirer les énergéticiens.
En août 2024, déjà, Copenhague avait dû admettre que son projet phare d’île énergétique, en mer du Nord, initialement prévu pour 2030, et repoussé une première fois à 2033, allait devoir être retardé de trois ans supplémentaires, faute de financement. D’une superficie de 120 à 460 hectares, l’île artificielle, connectée à plusieurs parcs éoliens, devait produire jusqu’à 10 gigawatts d’électricité, pour un coût estimé à 28 milliards d’euros.
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