Meilleures Actions
Histoires Web mercredi, février 12
Bulletin

Brahim Aouissaoui est sorti de son silence mais pas de son déni. Alors qu’il avait laconiquement déclaré au premier jour d’audience, lundi 10 février, « je ne me souviens pas. Comment j’ai pu tuer trois personnes ? Je n’ai rien à dire car je ne me souviens de rien », à l’issue de l’exposé des faits par le président Christophe Petiteau, l’accusé de l’attentat de la basilique de Nice est entré mardi dans une forme de dialogue avec la cour d’assises spéciale de Paris.

– « Est-ce légitime de prendre les armes pour combattre ceux qui ne sont pas de votre religion ? », l’interroge le président.

– « C’est un droit légitime quand on défend sa mère, sa sœur, sa terre », répond calmement Brahim Aouissaoui en arabe, avant d’être traduit par un interprète. Il enfonce le clou : « Toutes les cibles sont légitimes. Quand vous tuez les musulmans, c’est normal. Mais quand les musulmans répondent et tuent, ça, c’est pas normal ? »

– « Vous êtes d’accord avec les terroristes ? », le relance le juge.

– « Il ne s’agit pas des terroristes, c’est la vérité », rétorque l’accusé, qui se décrit comme « juste un musulman ».

Il vous reste 76.73% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.