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Les sympathisants du président équatorien Daniel Noboa remisent leurs drapeaux à 23 heures, dimanche soir 9 février. Sans joie, ils quittent les abords de l’hôtel Le Parc, dans le nord de Quito, où devait se tenir la fête de la victoire. Le dernier communiqué du Conseil national électoral, sur 66 % des bulletins dépouillés, vient de confirmer que l’écart entre Daniel Noboa (44,76 %) et son adversaire de gauche Luisa Gonzalez (43,81 %) s’est encore resserré, Il y aura ballottage. Daniel Noboa n’apparaît pas, ni devant ses partisans, ni devant les caméras.
Fils d’un multimillionnaire exportateur de bananes, le chef de l’Etat n’a que 37 ans. A la tête d’un pays en proie à une crise sécuritaire sans précédent, il joue depuis quatorze mois les hommes forts. Son silence surprend. D’autant que Luisa Gonzalez a, elle, prononcé un discours énergique pour célébrer sa « grande victoire » et renouveler ses appels à l’unité « afin de construire un avenir de paix et de dignité ». « Nous sommes pratiquement à égalité technique avec M. Noboa », se réjouit Mme Gonzalez, 47 ans devant la foule de ses partisans.
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