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Le président américain, Donald Trump, a pris, jeudi 6 février, un décret activant des sanctions contre la Cour pénale internationale (CPI). Des représailles attendues depuis la délivrance, le 21 novembre 2024, d’un mandat d’arrêt pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre contre Benyamin Nétanyahou. Le premier ministre israélien, suspect et fugitif aux yeux de la CPI, a pu conclure sa visite à Washington en emportant avec lui ce décret comme on ramène un souvenir.

Dans des remerciements riches de superlatifs, Benyamin Nétanyahou a salué sur X un « audacieux » décret pour défendre les Etats-Unis et Israël de « cette cour antisémite et corrompue ». Une étape de plus dans une guerre contre la juridiction qu’il avait enclenchée mi-avril 2024, après avoir été informé de l’imminence de mandats d’arrêt contre lui-même et son ex-ministre de la défense, Yoav Gallant. A l’époque, M. Nétanyahou avait invité tous les gouvernements à agir contre cette cour, accusée de « mener une campagne impitoyable contre Israël ».

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Le décret de Donald Trump indique que les Etats-Unis imposeront « des conséquences tangibles et importantes » aux responsables des « transgressions » de la CPI. Pour l’instant, la liste des personnes ciblées n’a pas été rendue publique. Les fonctionnaires visés par des sanctions économiques auront aussi l’interdiction d’entrer sur le territoire américain, tout comme leur famille immédiate. Et toute personne en lien avec l’enquête sur les crimes commis à Gaza, qui « aide, parraine, fournit un appui financier, matériel ou technologique », voire « des biens et des services », pourra aussi être sanctionnée.

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