L’Europe ou l’Amérique, monsieur Aditya Mittal ? Pour l’heure, le patron d’ArcelorMittal privilégie les Etats-Unis pour ses investissements. Le numéro 2 mondial de la sidérurgie a officialisé, jeudi 6 février, la construction d’une nouvelle usine à Calvert (Alabama) sur le site d’une de ses aciéries – un projet de 900 millions de dollars (870 millions d’euros) prévu avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Il devrait entrer en production fin 2027 pour « soutenir la production automobile et la mobilité », ainsi que « la production d’électricité renouvelable », indique le groupe. Le type d’acier produit à Calvert est surtout utilisé dans les équipements électriques (générateurs, transformateurs, alternateurs…), les moteurs et les éoliennes.
La situation du groupe s’est redressée en 2024 : son résultat net, publié jeudi, a atteint 1,34 milliard de dollars (+ 45 %) pour un chiffre d’affaires de 62,4 milliards de dollars. Il prévoit une augmentation de la demande d’acier de 2,5 % à 3,5 % % en 2025 (hors Chine). « Les perspectives à long terme pour la sidérurgie sont positives et notre présence mondiale nous permet de donner la priorité aux investissements sur les marchés les plus propices à la croissance », a indiqué son directeur général, Aditya Mittal, en citant « le Brésil, l’Inde et les Etats-Unis ».
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