A près d’un an de la double échéance électorale, municipale et métropolitaine, de 2026, la majorité écologiste de la métropole et de la mairie de Lyon a officiellement présenté, mercredi 5 février, la mise en place d’une zone à trafic limité (ZTL) dans le centre historique, espace hautement fréquenté, avec plus de 500 000 personnes de passage chaque jour.
Cette opération baptisée « Presqu’île à vivre » consiste à réduire considérablement la circulation des voitures dans un secteur qui s’étend sur une longueur d’un kilomètre, de l’hôtel de ville au nord à la place Bellecour au sud, et d’une largeur d’environ 350 mètres, bordée à l’est par le Rhône, et à l’ouest par la Saône. L’accès en voiture sera uniquement possible par cinq points d’entrée, et régulé par des bornes télescopiques.
A partir du 1er juin, seuls des « ayants droit » auront l’autorisation de pénétrer la zone, par un système de badges, de digicodes, ou de lecture automatisée de plaque d’immatriculation. Il s’agit des résidents de la zone, des professionnels multiples (comme les livreurs, les artisans, les commerçants) et, bien sûr, la police et les secouristes.
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