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Par écrans interposés, de part et d’autre de l’Atlantique, Patrick Pouyanné avait une question pour Donald Trump. Le 23 janvier, au Forum de Davos (Suisse), le PDG de TotalEnergies s’adressait au président des Etats-Unis, trois jours à peine après son investiture. Question de M. Pouyanné : même en cas de boom des prix sur leur marché intérieur, les Etats-Unis continueront-ils à « approvisionner l’Europe en énergie » ? Réponse de M. Trump, succinctement résumée : oui.

Si la major française des hydrocarbures mise beaucoup sur les Etats-Unis, où elle se trouve depuis 1957, c’est désormais avant tout pour ses exportations de gaz naturel liquéfié (GNL), bien davantage que pour sa seule production locale de pétrole ou de gaz (3,3 % de son offre mondiale en 2023). Mercredi 5 février, la centenaire a annoncé, lors de la publication de ses résultats annuels, un bénéfice net de près de 15,8 milliards de dollars en 2024, soit 15,2 milliards d’euros, en baisse de 26 %.

TotalEnergies se présente déjà comme le « troisième plus grand acteur mondial » dans le gaz liquéfié, derrière QatarEnergy et le britannique Shell, et comme le « premier exportateur des Etats-Unis », grâce à l’acquisition, en 2018, des actifs d’Engie.

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