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Histoires Web mercredi, février 5
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L’histoire compte peu pour Donald Trump, lorsqu’il parle de Gaza. Les traumatismes du passé, les guerres successives, l’attachement à un lieu, l’ombre longue des ancêtres, les droits des vivants : tout cela semble enfoui sous les décombres.

Car le magnat de l’immobilier reconverti en politique ne voit que cela dans le territoire palestinien, des décombres. Un « site de démolition », qu’il faudrait vider de sa population, par souci humanitaire. Eparpiller les Palestiniens ailleurs, dans la région. « Il pourrait s’agir de sites nombreux ou ce pourrait être un grand site. Mais les gens pourraient vivre dans le confort et la paix et on va s’assurer que quelque chose de spectaculaire sera fait », s’est hasardé le président, mardi 4 février, à la Maison Blanche.

A ses côtés se trouvait son premier invité étranger, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. Ce dernier semblait à la fois euphorique et nerveux devant cet allié américain imprévisible, promouvant le déplacement massif d’une population suppliciée par seize mois de guerre. « Les Etats-Unis vont prendre le contrôle de la bande de Gaza », a osé Donald Trump, évoquant « une situation de propriété sur le long terme », expression que l’on ne sait traduire précisément en droit international. Comme un promoteur devant une maison témoin, Donald Trump s’est engagé à transformer ce « symbole de mort et de destruction » qu’est Gaza en « Riviera du Moyen Orient ». Il l’assure : « Tous ceux à qui j’ai parlé adorent l’idée de voir les Etats-Unis posséder ce morceau de territoire, développer et créer des milliers d’emplois avec quelque chose qui sera magnifique. »

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