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En ces temps d’instabilité politique, les élus rivalisent les uns avec les autres de métaphores pour décrire les affres de la situation gouvernementale. « Bayrou à Matignon, c’est l’histoire du cocher sur sa calèche. On lui donne les rênes de l’attelage mais il a un cheval qui part à gauche, un autre à droite et celui du milieu qui fonce tout droit. La calèche menace de se renverser à tout moment », conte le président de la commission des affaires étrangères, Bruno Fuchs (MoDem).
Pour le député (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires, LIOT) d’Eure-et Loir Harold Huwart, « François Bayrou est ce charpentier qui est tombé du toit et qui s’accroche aux tuiles. A chaque fois qu’il espère remonter dessus, il y a une secousse ou un mouvement qu’il ne peut faire au risque de tomber. D’où l’idée qu’il ne doit plus bouger s’il veut tenir. » Pas sûr que l’annonce – certes attendue – dans La Tribune Dimanche du 2 février, de l’utilisation de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter sans vote à l’Assemblée, le budget de l’Etat puis celui de la « Sécu » pour 2025, soit à même de rassurer ses troupes. Tous le savent : la motion de censure qui s’ensuivra pourrait faire tomber le gouvernement, comme ce fut le cas, fin 2024, avec celui de Michel Barnier.
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