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Les constructeurs auront pris leur temps avant de proposer des véhicules suffisamment abordables – on n’ose pas dire bon marché – pour faire vraiment décoller le marché de l’électrique. Jusqu’alors, l’offre était dominée par des modèles haut de gamme (en 2024, le montant moyen de la transaction dépassait les 40 000 euros). Il aura fallu que les grands groupes se retrouvent l’épée dans les reins et comprennent qu’ils ne pourraient pas atteindre les objectifs européens de réduction des émissions de CO2 pour qu’il soit enfin question d’industrialiser des véhicules destinés à un public plus large.

Commercialisées alors que le marché automobile traverse un passage à vide, les nouvelles petites voitures électriques ont pour mission de sortir pour de bon le véhicule électrique de sa marginalité. Leur tarif de base se situe entre 20 000 et 30 000 euros, et celles qui sont fabriquées en Europe bénéficient du bonus écologique dont le montant représente 2 000 ou 4 000 euros selon le revenu fiscal. Surtout, leur coût d’usage se rapproche de celui d’un véhicule conventionnel comparable. Plus chères à l’achat, ces voitures imposent des dépenses de fonctionnement très largement inférieures (autour de 4 euros les 100 kilomètres si l’on recharge son véhicule à domicile).

Certes, le plus souvent considérées comme la deuxième voiture du foyer, ces nouvelles venues sont loin d’être de pures urbaines circonscrites à un usage limité. Leur autonomie est comprise entre 250 et 400 kilomètres, mais les statistiques soulignent qu’au sein d’un ménage, une électrique parcourt en moyenne annuelle davantage de kilomètres que le modèle familial thermique.

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