Meilleures Actions
Histoires Web vendredi, janvier 31
Bulletin
Astrid Panosyan-Bouvet, ministre déléguée chargée du travail et de l’emploi, lors d’une séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale à Paris, France, le 21 janvier 2025.

La porte s’était légèrement entrouverte. Elle a été aussitôt refermée, presque verrouillée à double tour, par les personnalités politiques de tout bord. Le 21 janvier, Astrid Panosyan-Bouvet a relancé le débat sur une participation accrue des retraités au financement de la protection sociale. « Différentes taxes et cotisations (…) pourraient être envisagées », a suggéré la ministre du travail, en précisant qu’une telle ponction ne serait appliquée qu’à ceux qui « peuvent se le permettre » – c’est-à-dire les bénéficiaires d’une « pension supérieure à 2 000 ou 2 500 euros [par mois] ».

La levée de boucliers a été immédiate, de l’extrême droite à l’ensemble du Nouveau Front populaire, en passant par le camp Macron. « Scandaleux », s’est indigné, à l’antenne de RMC, Manuel Bompard, le coordinateur de La France insoumise, affirmant qu’un retraité « qui gagne 2 000 ou 2 500 euros n’est pas parmi les plus aisés ». C’est « non et trois fois non ! », a réagi, sur le réseau social X, Mathieu Lefèvre, vice-président du groupe Ensemble pour la République à l’Assemblée nationale. « Ligne rouge », a déploré Laurent Jacobelli, député Rassemblement national de Moselle, interrogé par Public Sénat.

Il vous reste 86.23% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.