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On le dit très « éprouvé » depuis son voyage à Mayotte, en décembre 2024. Mais l’émoi de François Bayrou face à la situation dramatique de l’île, où les migrants s’amassent dans des taudis malsains, suffit-il à justifier l’utilisation du terme de « submersion » migratoire, si cher à l’extrême droite ? Mardi 28 janvier, les pirouettes sémantiques déployées par le premier ministre à l’Assemblée nationale n’auront pas rassuré le Parti socialiste (PS), outré par ce mot employé par le président du MoDem, la veille au soir dans un long entretien diffusé sur LCI.

« Les apports étrangers sont positifs pour un peuple à condition de ne pas dépasser une proportion », expliquait le centriste devant le présentateur Darius Rochebin, faisant écho à l’exemple utilisé lors de sa déclaration de politique générale, le 14 janvier, d’« une famille étrangère installée dans un village pyrénéen ou cévenol », suscitant la « générosité » et l’entraide des habitants. « Que trente familles s’installent et le village se sent menacé », disait-il. « Dès l’instant que vous avez le sentiment de submersion, de ne plus reconnaître votre pays, de ne plus reconnaître les modes de vie ou la culture. Dès cet instant-là, il y a rejet », insiste le premier ministre sur LCI. « C’est dans cette zone-là, qu’on se trouve », appuie-t-il.

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