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Deux jours après avoir mis Paris à ses pieds, et son équipe sur ses épaules, Victor Wembanyama est retombé sur terre. Samedi 25 janvier, les San Antonio Spurs du phénomène français ont été giflés sur le parquet du palais omnisports de Paris-Bercy (Accor Arena) par des Indiana Pacers revanchards (98-136).
A l’image de leur star, apparue fatiguée, agacée et souvent sans solutions – mais quand même crédité de 20 points et 12 rebonds –, les Spurs n’ont su rivaliser pendant tout le match face à l’agressivité de l’équipe menée par Tyrese Haliburton. Une lourde défaite, deux jours après une « soirée parfaite », qui ne ternit pas les six jours passés dans la capitale.
« Cette semaine m’a fait du bien à l’âme », a déclaré le joueur français, ému, après la rencontre, prenant le soin de remercier organisateurs, fans et médias qui « [l]’ont rendu heureux ». Arrivé à Paris lundi, Victor Wembanyama a passé une semaine marathon, à multiplier les apparitions aux quatre coins de la ville, même s’il en a également profité pour voir sa famille. « Etre une star implique de grandes responsabilités », souffle le vétéran des Spurs Chris Paul, qui en connaît un rayon du haut de ses vingt ans de carrière. « Et puis Victor, c’est le genre de mec qui veut signer tous les autographes… »
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