En Italie, l’obsession nataliste de façade de Giorgia Meloni

Parmi les priorités de la présidente d’extrême droite du conseil italien, Giorgia Meloni, il en est une qui résonne singulièrement avec les obsessions de son « ami » Elon Musk, le milliardaire omniprésent auprès du 47^e président des Etats-Unis, Donald Trump, avec qui elle a noué une relation privilégiée. Depuis son arrivée au pouvoir, fin 2022, la cheffe de l’exécutif transalpin insiste sur un défi qui inquiète de manière croissante les dirigeants européens et ce, quelle que soit leur étiquette politique : le déclin démographique. A titre d’exemple, la France a vu le nombre de naissances sur son territoire baisser de 21,5 % entre 2010 et 2024. Pour autant, la population hexagonale continue de croître légèrement, portée par l’immigration, a révélé l’Insee, le 14 janvier, dans son bilan démographique annuel.

Particulièrement marquée en Italie, un pays vieillissant où les naissances se font toujours plus rares, cette dynamique décroissante ne serait pas, selon M^me Meloni, une « fatalité ». Pour la dirigeante nationaliste, des solutions doivent être trouvées sans pour autant avoir recours à une immigration durable, à l’inverse de l’Espagne du premier ministre socialiste Pedro Sanchez. Pour Rome, qui organise tout de même l’entrée sur le marché du travail de 452 000 étrangers d’ici à la fin de 2025, l’option migratoire est perçue uniquement du point de vue d’une pénurie de main-d’œuvre.

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