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C’est le coup de massue « de trop », alertent les acteurs de terrain, celui qui risque de mettre à terre nombre d’associations des quartiers populaires. L’État s’apprête à mettre un point quasi final aux emplois aidés, ces contrats de travail bénéficiant de subventions des pouvoirs publics. C’est ce qu’indique une circulaire adressée aux préfets, datée du 7 novembre 2024 mais passée un peu inaperçue jusqu’à présent : « Les contrats arrivant à échéance des six ans ne pourront pas faire l’objet d’un renouvellement ». « En clair, cela signifie que le poste est perdu », résume Catherine Arenou, maire (divers droite) de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines).

Près de 5 000 postes « d’adulte-relais » sont ainsi voués à disparaître progressivement. Ces emplois facilitent non seulement le retour au travail d’habitants éloignés de la vie professionnelle, mais permettent également à certaines structures associatives d’embaucher, et ainsi de fonctionner malgré des moyens réduits.

« Ils [les pouvoirs publics] ne réalisent pas ce qu’ils font… Sont-ils au courant de l’impact que ça a pour nous ? Connaissent-ils l’aide que ça nous apporte ? Se rendent-ils compte qu’on ne peut pas tenir sans ces postes ? », s’inquiète Rombo Togbahoun, fondateur et président du club UGBD Grigny Boxe, présent dans les quartiers de la Grande Borne et à Grigny 2 (Essonne), qui compte entre 120 et 150 adhérents, âgés de 6 à plus de 50 ans.

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