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Histoires Web mercredi, janvier 22
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Moins de cinq minutes après être sorti de la gare du RER C de Villeneuve-le-Roi, dans le Val-de-Marne, le bruit se fait entendre. Un vrombissement progressif qui envahit le ciel et occupe tout l’espace sonore pendant de longues secondes : un avion vient de décoller de l’aéroport voisin d’Orly, dont l’une des trois pistes est mitoyenne de la commune, séparée des maisons d’un simple mur de 2 mètres de hauteur.

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Un autre suivra quelques minutes plus tard, puis encore un autre… En 2023, on comptait en moyenne 32 « mouvements » d’avion (décollage ou atterrissage) par heure sur le deuxième aéroport français. Un chiffre qui devrait être encore plus élevé pour 2024 puisque le bilan annuel du groupe ADP, anciennement Aéroports de Paris, rendu public le 15 janvier, a montré une nouvelle hausse du trafic, de 2,6 % pour Orly. Après avoir dépassé, en 2023, ses niveaux d’avant la crise sanitaire, la plateforme a accueilli le chiffre record de 33,12 millions de voyageurs en 2024.

Si tout va bien, donc, pour Orly, ce n’est pas le cas de ses voisins. A la différence de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, construit ex nihilo et loin des habitations dans les années 1960, celui d’Orly était à l’origine un petit aérodrome établi au tout début du XXe siècle. Les installations s’y sont développées progressivement jusqu’à constituer une vaste « aérogare » commerciale inaugurée en grande pompe par Charles de Gaulle, en 1961.

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