La cérémonie d’investiture de Donald Trump, prévue lundi 20 janvier, est d’abord un moment protocolaire et festif de caractère national. Mais la liste des invités étrangers a cette fois été très commentée, dès lors que se dessine, en particulier en Europe, une toile de connivences politiques entre des personnalités, des partis de droite nationaliste ou d’extrême droite, et le mouvement MAGA (Make America Great Again). L’invitée de plus haut rang est la présidente du conseil italien, Giorgia Meloni, qui s’était déjà rendue à Mar-a-Lago, en Floride, il y a deux semaines. Donald Trump l’avait alors félicitée pour avoir « pris l’Europe d’assaut ».
En revanche, le premier ministre hongrois, Viktor Orban, que le président élu américain a souvent érigé en modèle d’homme fort et d’allié, ne sera pas présent. Le Britannique Nigel Farage, le chef du parti Reform UK – autre compagnon ancien du mouvement MAGA –, le Français Eric Zemmour et deux hauts responsables du parti d’extrême droite allemand AfD se trouvent aussi à Washington. « Il y a moins d’invités des partis conservateurs traditionnels, et plus des droites européennes dures », note un diplomate européen. Au sein même de l’Europe orientale, une ligne de partage semble se dessiner par rapport à Washington, à l’instar de la situation en Pologne.
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