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Avec un mois de retard sur le calendrier habituellement millimétré de l’éducation nationale, les acteurs de l’école savent désormais de quels moyens ils disposeront pour assurer la rentrée scolaire 2025. Le ministère de l’éducation nationale a présenté, lors d’un comité social d’administration ministériel organisé vendredi 17 janvier, une répartition des moyens d’enseignement qui tient compte de l’annulation, après un arbitrage du premier ministre, François Bayrou, des 4 000 suppressions de postes d’enseignants prévues dans le budget présenté en octobre 2024 par le gouvernement de Michel Barnier.

Supprimer 4 000 postes d’enseignant « aurait fragilisé notre politique éducative », a déclaré la nouvelle locataire de la Rue de Grenelle, Elisabeth Borne, devant les organisations syndicales lors du comité social d’administration, défendant au contraire « une opportunité unique » offerte par la situation démographique : « celle de mieux accompagner les territoires et les élèves les plus fragiles ».

La décision de préserver les effectifs de professeurs en dépit de l’affaissement du nombre d’élèves – 92 000 de moins sont attendus à la rentrée 2025 – rompt avec la ligne dessinée par les gouvernements qui se sont succédés depuis 2022. A l’automne 2023, les services de Matignon – alors dirigé par Elisabeth Borne – avaient ainsi commandé à l’inspection générale des finances et à l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche une « revue des dépenses » étudiant différents scénarios destinés à tirer parti de la diminution du nombre d’élèves pour supprimer des postes d’enseignant et ainsi faire des économies budgétaires.

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