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« Je ne viendrai jamais à bout du jonglage. C’est un sport, un art, une science et je sais que cela va m’occuper toute ma vie », déclare le jeune jongleur Emmanuel Ritoux, 27 ans. A l’affiche, en novembre 2024, de La Villette, dans Nos matins intérieurs, manifeste jonglé somptueux, signé par le Collectif Petit Travers, il y lance, au milieu de treize partenaires virtuoses (neuf jongleurs, quatre musiciens), ses bras immenses qui moulinent et l’enveloppent dans une nuée cosmique de balles. Il illustre avec limpidité une phrase de la bande-son évoquant le jonglage telle « une forme qui coule comme une huile de massage. »
Pour son premier gros contrat professionnel, le jeune jongleur, également clown, a décroché le gros lot. Le voilà au milieu de la fine équipe de Petit Travers, troupe phare des arts de la piste depuis les années 2000. Venu y faire un stage, il s’est vite retrouvé dans le processus de création de la nouvelle pièce mise en scène par Nicolas Mathis et Julien Clément.
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