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Histoires Web samedi, janvier 18
Bulletin
  • Eric Montalbetti
    Orchestral Pictures

    Emmanuel Pahud (flûte), Orchestre de la Suisse romande, Jonathan Nott (direction), Gürzenich-Orchester Köln, Duncan Ward (direction), Orchestre philharmonique de Monte-Carlo, Kazuki Yamada (direction).

Eric Montalbetti a surpris beaucoup de monde quand, en 2014, il a décidé de quitter la direction artistique de l’Orchestre philharmonique de Radio France pour se consacrer à la composition. Bien qu’il ait entretenu cette passion secrète depuis l’enfance, on peut penser que les deux décennies passées au contact d’une phalange symphonique de premier plan lui auront appris l’essentiel de son nouveau métier. La compilation de trois enregistrements de ses œuvres pour orchestre lors de leur création permet aujourd’hui de bien le situer dans le paysage contemporain. A l’écoute des deux premiers, il apparaît clairement que le compositeur, né en 1968, maîtrise son langage, hérité, d’une part, de Pierre Boulez (déploiements mirifiques) et, d’autre part, de Tristan Murail (colorations cinétiques). Comme son titre l’indique, Memento vivere (« souviens-toi que tu es vivant »), un concerto pour flûte qui n’épuise pas sa matière originelle, aspire à la vie spirituelle, au contraire de l’Ouverture philharmonique, belle illustration de vitalité organique. Antérieur à ces pages homogènes, l’Eclair physionomique, inspiré de Paul Klee, laisse penser par sa vigueur convulsive et sporadique qu’Eric Montalbetti se cherchait encore en 2018. Pierre Gervasoni

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