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Une fois n’est pas coutume. Emmanuel Macron a souvent l’habitude de temporiser avant de faire un déplacement à l’étranger, comme constaté en trois ans de guerre en Ukraine, après l’invasion russe, ou en Israël, suite aux attaques du Hamas du 7 octobre 2023. Cette fois, il n’a pas hésité à se rendre au Liban, vendredi 17 janvier, mois de dix jours après l’élection d’un nouveau président, Joseph Aoun, alors que le pays connaît, dans une région en pleine recomposition, un fragile répit après les violences de la guerre survenue cet automne entre Israël et le Hezbollah. Celle-ci a fait 4 000 victimes.

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A Beyrouth, le chef de l’État entend soutenir la dynamique perceptible depuis le cessez-le-feu, qui a mis un terme, le 26 novembre, à l’offensive de grande ampleur lancée par l’État hébreu contre le mouvement chiite, suite à la guerre de basse intensité ouverte après l’attaque meurtrière du Hamas le 7-octobre 2023 et le soutien du Hezbollah au mouvement palestinien.

« Pour nous, il s’agit de participer à ce qui peut être un nouveau Liban », a expliqué l’Elysée avant le voyage, afin de « définir avec les responsables libanais les moyens que nous avons de les aider à consolider la souveraineté du pays, à assurer sa prospérité et à maintenir son unité. » Au passage, le chef de l’Etat veut aussi mettre en avant le rôle de la France, aux côtés des Etats-Unis, dans l’amorce de stabilisation d’un pays où son volontarisme avait jusqu’ici échoué à faire bouger les lignes, en dépit de deux visites dans la foulée de l’explosion du port de Beyrouth, en août 2020.

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