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Histoires Web mercredi, janvier 15
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Soucieux d’éviter « un bain de sang » entre les forces de l’ordre venues l’arrêter pour sa déclaration de loi martiale et son service de sécurité présidentiel (PSS), le président sud-coréen conservateur, Yoon Suk-yeol, a accepté mercredi 15 janvier, de se rendre. Il s’est déplacé au siège du bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO), à Gwacheon, au sud de Séoul, où il a été arrêté pour une garde à vue de quarante-huit heures qui pourrait déboucher sur sa mise en examen. Les interrogatoires sur les accusations d’insurrection ont commencé. M. Yoon va dormir à la prison de Séoul. C’est la première fois qu’un président en exercice est arrêté en Corée du Sud.

Sa décision a mis fin à une matinée des plus tendues à la présidence. Près de quatre mille policiers, dont certains d’unités spéciales, étaient mobilisés pour appuyer les agents du CIO engagés dans son arrestation, une opération à hauts risques compte tenu de la mobilisation de ses soutiens et de la détermination du PSS à le protéger.

Arrivés à la résidence présidentielle à 4 h 20 du matin, les forces de l’ordre sont entrées sur le site. L’opération s’est poursuivie pendant plus de trois heures, jusqu’à la décision de M. Yoon. « Pour éviter un incident malheureux et violent, j’ai décidé de me présenter devant le CIO même si je pense que l’enquête est illégale », a déclaré le président conservateur dans un message vidéo enregistré à sa résidence de Yongsan, dans le centre de Séoul.

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