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Pour les acteurs de l’éducation nationale qui espéraient un cap budgétaire et politique, le discours de politique générale prononcé par François Bayrou, mardi 14 janvier, n’a pas éclairci l’horizon. Devant l’Assemblée nationale, le premier ministre est resté très évasif quant à la politique éducative qu’il entend mener.

Regrettant « le rang [de l’école française] aujourd’hui en mathématiques et en français », il a déploré « le plus grand de nos échecs », dont « sont victimes les plus faibles ». François Bayrou a insisté sur la nécessité de repenser l’orientation des jeunes, endossé l’un des slogans d’Emmanuel Macron sur le « combat contre l’assignation à résidence », et repris l’un des mots d’ordre des derniers mois en défendant « la promotion de la lecture contre les écrans ».

Le premier ministre s’est cependant écarté du contenu écrit de son discours, lu dans le même temps par la ministre de l’éducation nationale devant le Sénat. S’en tenant au script, Elisabeth Borne a ainsi annoncé la volonté du gouvernement de généraliser la « pause numérique », expérimentée au collège depuis septembre 2024, de réformer la formation continue et la formation initiale des enseignants – un chantier interrompu par la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024 –, ou encore de lancer « une grande consultation sur le temps scolaire ».

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