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La bande de Gaza n’existe plus. Après quinze mois de bombardements israéliens d’une brutalité inédite – qui ont causé la mort de plus de 45 000 Palestiniens, selon le ministère de la santé du Hamas, en grande majorité des femmes et des enfants –, le territoire côtier tel qu’on le connaissait a disparu. Les 40 kilomètres de bâti, enchevêtrement de camps de réfugiés, de grosses agglomérations et de bourgs semi-ruraux, ont été remplacés par un océan de ruines.

Cet article est tiré du « Bilan du Monde, édition 2025 », janvier-mars 2025, en vente dans les kiosques ou par Internet sur le site de notre boutique.

Ecoles, universités, administrations, hôpitaux, centres culturels ou commerciaux, terrains de sport, usines de traitement des eaux, entrepôts, édifices religieux : rien n’a échappé aux frappes destructrices de l’Etat d’Israël. Commencée en opération de riposte à l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre 2023, qui a fait 1 200 morts dans le sud de l’Etat hébreu et conduit à la capture de 250 otages, l’offensive israélienne a viré à l’entreprise d’anéantissement.

En septembre 2024, selon les analyses de deux chercheurs, Corey Scher, de la City University de New York, et Jamon Van Den Hoek, de l’université d’Etat de l’Oregon (Etats-Unis), menées à partir de relevés satellites, il apparaissait que près de 60 % des bâtiments de la bande de Gaza avaient été détruits ou endommagés, un taux qui approchait 75 % dans la ville de Gaza. La plus grande agglomération palestinienne (700 000 habitants avant la guerre) a été, à peu de chose près, rayée de la carte.

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