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Histoires Web samedi, janvier 11
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Vendredi 10 janvier, à 4 heures, les habitants de Los Angeles sont réveillés par le son strident d’une nouvelle alerte des autorités sur leur téléphone : « Evacuation warning » (« tenez-vous prêts à évacuer »). Une erreur, comme cela s’est déjà produit jeudi soir. Envoyé aux 10 millions d’habitants du comté de Los Angeles, le message n’aurait dû parvenir qu’aux résidents d’un des quartiers touchés.

Los Angeles est, ce vendredi soir (samedi matin en France), toujours sur les nerfs. Les feux n’ont presque pas diminué : le plus étendu, le Palisades Fire (86 kilomètres carrés), n’est contenu qu’à 8 %, le deuxième, l’Eaton Fire (55 kilomètres carrés), à 3 %. On aperçoit son gigantesque nuage de fumée noire qui voile le soleil et semble s’étendre sans fin à l’horizon. Quatre autres foyers restent actifs, et un nouveau s’est déclaré au nord. D’autres périls marquent cette nouvelle journée en enfer. L’eau potable est contaminée dans les quartiers les plus touchés. Le shérif a signalé une vingtaine d’actes de vandalisme et de pillage durant la nuit, et décrété un couvre-feu. Certains habitants se barricadent chez eux, avec en tête le souvenir encore vif des émeutes sanglantes de 1992, lorsque la ville avait été mise à sac par des émeutiers, après l’acquittement des policiers impliqués dans le tabassage de l’Afro-Américain Rodney King par des policiers, l’année précédente. Les images d’immeubles en ruine circulent entre proches. Le président Biden, en conférence de presse, évoque une « zone de guerre, avec des bombardements ».

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