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Le fléau est mondial et, pour l’instant, sans solution évidente. Les microplastiques, minuscules morceaux de moins de 5 millimètres provenant de la décomposition d’emballages, de fibres textiles, de filets de pêche…, flottent sur les mers et les rivières. Cela nuit à la vie aquatique, à la qualité de l’alimentation humaine, avec des conséquences potentielles sur la santé.

Afin de contrer cette pollution qui obture filtres et filets installés pour tenter de la recueillir, une équipe de chercheurs de l’Institut coréen des sciences et de la technologie a mis au point un petit robot flottant, d’environ 0,8 mètre carré, pour retirer en surface les particules. Son outil, constitué d’un tambour à cliquets décrit dans la publication Advanced Science, « utilise la tension de surface de l’eau pour attirer et capturer efficacement les microplastiques », expliquent les principaux auteurs, Moon Myoung-Woon et Kim Seong-Jin. Ce projet, encore à l’état de prototype, devrait, selon les scientifiques, déboucher rapidement sur une version commercialisable, autonome et portable.

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Comme souvent, en cheminant, la recherche peut s’écarter de son but initial. Ce n’est en effet pas de microplastiques dont il fut d’abord question. « L’idée qu’un cliquet hydrophile puisse récupérer des substances flottantes provient de travaux sur la récupération de pétrole que nous avons menés avec la garde côtière de Corée, à partir de 2016 », racontent les auteurs. Dans ce projet, les scientifiques avaient découvert que, pour arriver à leurs fins d’écrémage, « contrôler le comportement de l’eau, notamment sa tension de surface et son écoulement, était bien plus efficace que de compter sur les propriétés du pétrole lui-même ».

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