« 13 000 litres – et quelques gouttes », sur Making Waves : François Pérache relève avec brio le défi d’écrire pour les ados

MAKING WAVES – À LA DEMANDE – PODCAST

« 13 000 litres – et quelques gouttes », c’est, et comme souvent avec Alexandre Plank, une très belle histoire − et ce dans tous les sens du terme. Mais d’abord faire un détour essentiel et saluer celui qui l’a écrite. Tel un Midas résolument plus modeste et sympathique, François Pérache a en effet le don (largement cultivé par ce travailleur fou) de transformer tout ce qu’il touche en or. Rappelons qu’à peine sorti de Centrale, il est repéré par Matignon et l’Elysée (pour lequel il mettra notamment en place le dispositif d’analyse de l’opinion sur le Web).

Une expérience qui lui permettra ensuite de nourrir ses fictions politiques si justement multiprimées, telle « 57, rue de Varenne », réalisée par son « partner in crime » Cédric Aussir sur France Culture. Passé par l’Ecole Claude Mathieu, François Pérache entame alors une belle carrière de comédien − on a pu le voir au cinéma au côté d’Isabelle Huppert, dans La Syndicaliste (2023), de Jean-Paul Salomé, dans les séries Hippocrate et The Walking Dead, ou encore au théâtre, notamment mis en scène par Thomas Bellorini.

Utilisation pédagogique

Cette fois, il met son talent au service d’une noble cause et, de plus, particulièrement difficile, parce que si écrire pour les enfants n’est pas simple (le risque du niais n’est jamais très loin), écrire pour les adolescents est peut-être plus périlleux encore. Mais voilà, c’est haut la plume que François Pérache a relevé le défi et réussi à nous rendre attachants ces personnages adolescents et crédible cette histoire au cahier des charges pourtant lourd, puisque cette fiction sera utilisée dans un cadre pédagogique précis.

Episode 1 : c’est la rentrée au lycée Léopold-Sédar-Senghor, Luna et Babacar se retrouvent. Sauf que… Luna s’est fait voler son téléphone portable. Il y a une histoire de racket (et un certain Grizzli) et la professeure fait tout ce qu’elle peut et même davantage pour que cette histoire leur serve, littéralement, de leçon (épisodes 2 à 4).