
Au Vésinet, dans les Yvelines, Yaël Braun-Pivet avance en terrain conquis. La députée Renaissance et présidente de l’Assemblée nationale connaît bien cette commune qui a voté à 60 % pour elle à la triangulaire du second tour des élections législatives de 2024 : elle y a tenu pendant plusieurs années sa permanence parlementaire avant de la déplacer à Sartrouville, y est conseillère municipale depuis 2020 et elle y habite.
Alors, samedi 13 septembre, on l’accueille avec de grands sourires au forum des associations de la ville, de la troupe de théâtre du coin au club de rugby, en passant par le conseil municipal des jeunes et l’association des parents d’élèves. Mais une fois les sujets locaux évacués, la conversation dévie régulièrement sur des thèmes plus nationaux. On l’interroge sur le calendrier des textes à l’Assemblée nationale, on lui parle de certains débats chahutés dans l’hémicycle qui ont choqué, on la taquine sur le choix du nouveau premier ministre. « Dis donc, ça bouge pas mal chez vous, vous devez avoir du boulot », résume en plaisantant un bénévole local.
En effet, Yaël Braun-Pivet a connu une semaine chargée. Dès le lundi, un entretien avec Emmanuel Macron le matin, puis la chute du gouvernement Bayrou l’après-midi à l’Assemblée nationale. Une tournée des médias dans la foulée pour redire sa disponibilité au poste de premier ministre, avant de voir un proche du président de la République, Sébastien Lecornu, doucher ses espoirs.
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