Funérailles des Palestiniens tués par des tirs israéliens, à l’hôpital Al-Shifa, à Gaza, le 6 septembre 2025.

Des ONG palestiniennes de défense des droits humains qui coopèrent avec la Cour pénale internationale (CPI) sont depuis le 4 septembre sous le régime de sanctions des Etats-Unis. Al-Haq, Al-Mezan et le Centre palestinien pour les droits de l’homme sont punis par l’administration Trump pour « leur engagement » avec la CPI, qui, selon Washington, ciblerait l’Etat hébreu de façon « illégitime ».

Dans un communiqué, le secrétaire d’Etat, Marc Rubio, a dénoncé « la feuille de route politisée de la CPI » et promis de continuer. Le ministre israélien des affaires étrangères, Gideon Saar, a dénoncé la « croisade » de la Cour et salué la décision « morale » des Etats-Unis.

C’est une lente guerre des nerfs : depuis le 6 février et l’adoption d’un décret général interdisant toute coopération dans des procédures de la Cour pénale internationale visant des Américains ou leurs alliés israéliens, les Etats-Unis distillent leur punition au compte-goutte. Le 13 février, le procureur Karim Khan a ainsi été ciblé, puis au fil des mois, ses deux adjoints et six juges. La rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens, Francesca Albanese, a elle aussi été sanctionnée.

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