Et revoici l’économie française replongée dans l’incertitude. Une Bourse de Paris soudain en berne, des investisseurs qui exigent des taux plus élevés pour détenir de la dette tricolore, des économistes et des patrons inquiets… Après quelques mois d’accalmie, la décision de François Bayrou de se soumettre à un vote de confiance le 8 septembre, instille de nouveau le doute dans le monde économique français. Au point que les ministres de Bercy ont dû se mobiliser dans l’espoir d’éteindre le début d’incendie, mardi 26 août, le lendemain de son annonce.

Contrairement aux alarmes lancées la veille, « nous ne sommes, aujourd’hui, sous la menace d’aucune intervention, ni du Fonds monétaire international, ni de la Banque centrale européenne, ni d’aucune organisation internationale », a affirmé le ministre de l’économie et des finances, Eric Lombard, sur le réseau X. « Je veux rassurer les Français : nous n’allons pas sauter dans le vide, a appuyé sa ministre déléguée aux comptes publics, Amélie de Montchalin, sur BFM-TV. Je travaille très activement pour que nous ayons un texte [budgétaire] qui puisse être négocié. »

Il vous reste 82.39% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
Exit mobile version