Le président azerbaïdjanais accuse Moscou d’avoir voulu cacher les causes du crash au Kazakhstan
Ilham Aliev a estimé que les versions des faits avancées par la Russie après le crash d’un avion de la compagnie nationale mercredi au Kazakhstan « montr[aient] clairement que la partie russe voulait étouffer l’affaire ». « Admettre [sa] culpabilité, présenter des excuses en temps utile à l’Azerbaïdjan, qui est considéré comme un pays ami, et informer le public à ce sujet, voilà autant de mesures et d’étapes qui auraient dû être prises », a-t-il dit à la télévision nationale, selon l’agence d’Etat Azertac.
Le chef de l’Etat azerbaïdjanais déclare « sav[oir] également que [l’]avion est devenu incontrôlable à cause de la guerre électronique, dans le ciel de Grozny. Dans le même temps, à la suite des tirs [du] sol, la queue de l’avion a également été gravement endommagée ».
« Malheureusement, pendant les trois premiers jours, nous n’avons entendu que des théories absurdes de la part de la Russie », a-t-il accusé. Ilham Aliev a estimé que les diverses versions des faits avancées en Russie – choc avec des oiseaux, explosion d’un ballon de gaz dans l’avion – « montrent clairement que la partie russe voulait étouffer l’affaire ».
« Après l’examen des enregistreurs de vol et l’obtention d’informations plus détaillées, un tableau complet de ce qui s’est passé sera rendu public », a encore insisté M. Aliev. Selon lui, Bakou a adressé trois revendications dès le 27 décembre : des excuses, une reconnaissance de culpabilité et la sanction des responsables.
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