Le chancelier allemand, Friedrich Merz (à droite), et le PDG de BMW, Oliver Zipse, devant une BMW iX3, au salon international de l’automobile de Munich (Bavière), le 9 septembre 2025.

Deux villes, deux ambiances. En début de semaine, les constructeurs automobiles et les équipementiers étaient à Munich (Bavière), au salon international de l’automobile, qui se tient du mardi 9 au dimanche 14 septembre, pour présenter une kyrielle de nouvelles voitures électriques et vanter leurs mérites. Vendredi 12 septembre, pourtant, ils seront tous à Bruxelles, à l’invitation de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour une réunion dite de « dialogue stratégique ». Là, ils vont la supplier de mettre le pied sur le frein de la transition vers la voiture électrique. A leurs yeux, celle-ci va trop vite et explique la morosité du marché automobile européen. Il se vend 3 millions de voitures de moins chaque année qu’avant la pandémie de Covid-19. Et le parc existant vieillit vite, ce qui va à l’encontre des objectifs de réduction d’émissions de CO2.

Au dernier étage du Berlaymont, le siège de la Commission européenne, les PDG seront nombreux : aucun ne veut manquer ce rendez-vous important. Il y aura les constructeurs et leur syndicat, l’Association des constructeurs européens d’automobile, les équipementiers et leur organisation professionnelle, le Clepa, les syndicats et une organisation non gouvernementale (ONG), Transport & Environment (T&E). A l’issue, tous espèrent que la présidente prendra les décisions qui les arrangent. Mais lesquelles ? Autour de la table, c’est la cacophonie. Chacun a des revendications différentes.

Il vous reste 80.06% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
Exit mobile version