
Le ministre ghanéen des affaires étrangères, Samuel Okudzeto Ablakwa, a fini par le reconnaître : si son pays a pu obtenir la levée des restrictions sur les visas annoncées par Washington en juillet, c’est parce qu’un accord a été passé, portant notamment sur l’accueil de migrants expulsés des Etats-Unis. « Ils nous ont demandé de les aider à gérer le problème migratoire. Après avoir consulté le président John Dramani Mahama […] nous leur avons répondu que nous accepterions seulement des ressortissants ouest-africains », a déclaré le chef de la diplomatie ghanéenne sur le plateau de la chaîne TV3 Ghana, samedi 4 octobre.
Le 5 septembre, quatorze ressortissants originaires de pays tiers de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sont en effet arrivés au Ghana, avant que certains ne soient envoyés vers le Togo, quinze jours plus tard, dans des conditions opaques. Mais jusque-là, les autorités ghanéennes avaient toujours nié avoir reçu une quelconque contrepartie à l’accueil de migrants, tout comme les autres pays africains ayant accepté de recevoir des personnes expulsées des Etats-Unis.
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