Le directeur général du distributeur GBH, Stéphane Hayot (2ᵉ à gauche), en marge d’une réunion de la Collectivité territoriale de la Martinique sur la lutte contre la vie chère, à Fort-de-France, le 16 octobre 2024.

« Des propos mensongers et infondés », accuse le Groupe Bernard Hayot (GBH), numéro un de la distribution dans plusieurs départements ultramarins. Des « analyses étayées relatives à la position dominante que détient le groupe GBH » sur ces économies insulaires, défend Christophe Girardier, président de la société d’études Bolonyocte Consulting, spécialisée dans la grande distribution, et auteur de quatre rapports pour les Observatoires des prix, des marges et des revenus (OPMR) de La Réunion et de Mayotte.

Invité aux Assises populaires contre la vie chère, organisées à la Martinique du 12 au 14 juin par le Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens, M. Girardier a, une nouvelle fois, développé l’idée que les outre-mer français ne sont pas sortis d’une « économie de comptoir » profitant aux plus gros acteurs de ces marchés. En premier lieu à GBH qui, selon lui, reste « l’un des principaux contributeurs à la vie chère », et qui « réalise près de deux à trois fois plus de bénéfice rapporté à son chiffre d’affaires que les groupes de même profil ».

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