Après quinze mois de guerre, l’accord sur une trêve à Gaza et les libérations d’otages israéliens et de détenus palestiniens doit entrer en vigueur dimanche matin. Il prévoit la libération de 33 otages détenus dans la bande de Gaza, sur les 60 présumés encore en vie. Pour ces Israéliens rassemblés sur la place des Otages, à Tel-Aviv, c’est un soulagement, même si c’est insuffisant. « Ce n’est que le début. Nous voulons qu’ils soient tous là », affirme Aron Cohen, habitant de la ville.
Du côté de la bande de Gaza, les déplacés espèrent un répit. « Nous espérons qu’aujourd’hui est le dernier jour de la guerre », souffle Mahmoud Seikh Abed, originaire de Rafah, qui vit aujourd’hui dans le camp de Khan Younès.
Malgré l’annonce d’un cessez-le-feu, les bombardements se poursuivent sur l’enclave. Depuis mercredi soir, au moins 116 personnes sont mortes à Gaza.
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