La capitale indienne, New Delhi, a connu mercredi 13 novembre son premier pic de pollution atmosphérique de la « saison ». La concentration en microparticules PM2.5, les plus dangereuses car elles se diffusent directement dans le sang, ont atteint jusqu’à 50 fois le seuil jugé tolérable par l’Organisation mondiale de la santé.

Aux fumées quotidiennes produites par les industries et les véhicules s’ajoutent, à cette période, celles des brûlis agricoles pour créer un nuage que les températures plus froides et les vents plus faibles plaquent sur la ville et ses 30 millions d’habitants. Une étude, publiée en 2021 dans The Lancet, a évalué le coût astronomique de la pollution de l’air en Inde sur la santé : 1,67 million de vies perdues en 2019.

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