« C’était un grand ami, très simple et humble. » La famille et les amis de Silverio Villegas Gonzalez lui ont rendu un dernier hommage dans la petite ville mexicaine d’Irimo, vendredi 26 septembre. « Il n’importunait jamais personne. Il s’occupait toujours de ses affaires », précise une de ses amies, Blanca Avila.

Ce père de deux enfants, âgé de 38 ans, est arrivé sur le sol américain il y a dix-huit ans. Le 12 septembre dernier, alors qu’il venait de déposer ses deux enfants à l’école primaire et à la garderie voisine d’une banlieue de Chicago, deux agents de la police de l’immigration (ICE) ont arrêté son véhicule en vue d’un contrôle routier. Silverio Villegas Gonzalez a été mortellement touché par balle.

Le département de la sécurité intérieure des Etats-Unis a déclaré qu’un agent avait tiré sur M. Villegas Gonzalez en état de légitime défense après que l’homme a foncé sur lui avec son véhicule. Les images de caméras corporelles et les documents consultés par Reuters, eux, ont révélé une version plus complexe des faits.

Ce nouveau drame est l’incident le plus violent d’une série d’interventions agressives de l’ICE dans le cadre de l’opération « Midway Blitz ». Depuis début septembre, Donald Trump a adopté une rhétorique ultraviolente contre Chicago, qu’il qualifie de « trous à rats » ou encore de « capitale mondiale du meurtre ».

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