« Nous avons crié, et les gens se sont précipités. Nous étions en train de nous noyer. » A Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le quotidien de Jamila Nasser se complique encore avec l’arrivée de l’hiver. De grosses vagues ont balayé son abri, situé sur la plage.

Ces derniers jours, des averses ont inondé des centaines de tentes. Plusieurs autres en bord de mer ont disparu dans les flots, selon la défense civile palestinienne. Les tentes sont usées par plus d’un an de conflit, et la plupart des déplacés n’ont pas les moyens de s’en procurer de nouvelles.

La saison la plus pluvieuse dure de la fin d’octobre au début d’avril. « Davantage de personnes mourront à cause du froid », alerte Philippe Lazzarini, commissaire général de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). Depuis le début du conflit, le 7 octobre 2023, la bande de Gaza compte près de 2 millions de déplacés internes, et un quart vit dans des zones exposées aux inondations, selon l’agence onusienne.

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