Victor Wembanyama lors de la journée média des San Antonio Spurs, au Victory Capital Performance Center (Texas, Etats-Unis), le 29 septembre 2025.

Devant un parterre de journalistes, le maillot de son équipe sur les épaules et le sourire aux lèvres, Victor Wembanyama a rarement paru aussi motivé. « Je ne me suis jamais senti aussi en forme, confirmait le Français de 21 ans, à l’occasion du media day des San Antonio Spurs, trois semaines avant la reprise de la NBA, la grande ligue nord-américaine de basket. Je m’améliore même par rapport à avant. Je sens que le potentiel de mon corps est encore inexploité. »

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Eloigné des parquets depuis la mi-février, à cause d’une thrombose veineuse à l’épaule droite – une formation d’un caillot de sang dans la veine, qui peut bloquer la circulation sanguine et provoquer des troubles respiratoires –, celui que l’on surnomme « l’Alien » semble désormais rétabli. « Je peux vous assurer que personne ne s’est entraîné comme moi. Mon été a été de classe mondiale, peu d’athlètes ont pu connaître cela », a-t-il lâché avec aplomb.

Des déclarations qui peuvent rassurer les supporteurs des Spurs après une dernière saison amère. Outre la blessure de son prodige, la franchise a vu son coach emblématique, Gregg Popovich, contraint de se mettre en retrait après un AVC (accident vasculaire cérébral). Après 29 saisons sur le banc de San Antonio, l’entraîneur de 76 ans a officiellement cédé les rênes du groupe à son adjoint Mitch Johnson, 38 ans.

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La franchise texane a terminé l’exercice 2024-2025 à la treizième place de la Conférence Ouest, échouant à se qualifier pour les play-offs (les phases finales) pour la sixième fois de rang. Une série à laquelle les Spurs tenteront de mettre un terme cette année. Lundi, Victor Wembanyama s’est en tout cas dit « prêt » pour leur premier match, le 22 octobre, face aux Mavericks, à Dallas.

Une préparation digne des « plus grands »

Pour sa troisième saison en NBA, l’ancien joueur de Nanterre entend bien faire l’étalage de ses « progrès incroyables », après un été passé à travailler sa souplesse avec des moines en Chine, puis sa mobilité en compagnie de légendes de son sport, comme Kevin Garnett et Hakeem Olajuwon.

La saison dernière l’avait déjà vu progresser sur le plan statistique (24,3 points, 11 rebonds et 3,8 contres de moyenne en 46 rencontres disputées). « J’ai eu du mal à tenir le rythme de la répétition des matchs. Mon corps n’était pas forcément prêt, a retracé le Francilien, avec lucidité. Je me sens aujourd’hui tellement bien sur le terrain que ça me rassure sur le travail physique qui a été fait. »

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Lors du media day des Spurs, le joueur a été mesuré 2,24 m (7 pieds et 4 pouces) contre 2,22 m (7 pieds et 3 pouces) l’an dernier et il pèse désormais 109 kilogrammes, soit 14 kg de plus qu’à ses débuts en NBA. Si les mesures établies par la ligue sont parfois approximatives, le Français semble bel et bien avoir gagné en masse musculaire.

Son nouveau gabarit pourrait lui permettre d’accrocher pour la première fois de sa jeune carrière les play-offs NBA, aux côtés du meneur All-Star De’Aaron Fox ou du fraîchement drafté Carter Bryant. Mais, avant cela, Victor Wembanyama devra assurer lors du « training camp » annuel – une phase de tests avant le début de la saison régulière – au cours duquel les Spurs affronteront le club chinois des Guangzhou Loong Lions, le 6 octobre, et quatre autres adversaires.

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