Valérie Senghor, à Paris,  en juillet 2024.

Fin du suspense : le Centquatre-Paris, centre d’art pluridisciplinaire situé au nord de Paris, dans le 19e arrondissement, sort enfin de l’attente dans laquelle l’avait plongée, mi-janvier, l’annonce du départ de José-Manuel Gonçalvès (qui en était le directeur depuis 2010). Nommée pour un mandat (renouvelable) de trois ans, c’est une gestionnaire de haut vol, Valérie Senghor, qui prendra ses fonctions, fin octobre, à la tête de ce fleuron culturel de la Ville de Paris inauguré en 2008 sur le site d’anciennes pompes funèbres.

Lire le récit (en 2013) : Comment Gonçalvès a sauvé le Centquatre

Anne Hidalgo, maire de Paris, et les membres du conseil d’administration de l’établissement public de coopération culturelle n’ont donc pas retenu le projet de Mohamed El Khatib. A cet artiste polyvalent (il est auteur, metteur en scène, réalisateur et plasticien), ils ont préféré le profil, sans doute plus rassurant, de la petite-nièce du poète Léopold Sédar Senghor (1906-2001). Née en 1971, diplômée d’HEC, Valérie Senghor a une longue pratique du management en milieu culturel.

Actuellement directrice générale adjointe en charge de l’innovation, du développement et des grands projets du Centre des monuments nationaux, elle a, de plus, accompagné le lancement et le développement du Centquatre pendant plus de dix ans (jusqu’en 2018). Elle connaît le lieu sur le bout des doigts, en a été la directrice adjointe, de 2016 à 2018, auprès de José-Manuel Gonçalvès. Un atout non négligeable lorsqu’on songe à l’envergure et au caractère atypique de cette maison.

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