
Le mont Ventoux, dont le sommet est un désert minéral suspendu entre ciel et terre, est un dur à cuire. Mardi 22 juillet, il a cédé à l’audace d’un jeune homme de 24 ans : Valentin Paret-Peintre. Le grimpeur français s’est imposé lors de la 16e étape du Tour 2025, entre Montpellier et le mont Ventoux (Vaucluse), en devançant Ben Healy (EF Education-EasyPost) au sprint. « C’est extraordinaire, a réagi le coureur tricolore de l’équipe belge Soudal-Quick Step après la course. Je me disais : “C’est une victoire au Ventoux, tu ne peux pas lâcher” ! C’est une ascension mythique, où il s’est passé beaucoup de choses et qui rayonne à l’international. Incroyable, j’ai du mal à réaliser. »
Dans la rampe finale, le Haut-Savoyard, novice sur la Grande Boucle, a répondu avec sang-froid à l’attaque de l’Irlandais, déjà vainqueur de la 10e étape. Valentin Paret-Peintre a d’abord encaissé, puis s’est mis dans la roue de Healy et, cent mètres plus haut, l’a laissé derrière lui en s’arrachant à la pente. « J’ai vraiment eu du mal à le doubler, mais je devais le faire », a-t-il raconté. Il est le premier Tricolore à lever les bras lors de cette 112e édition du Tour. Depuis Richard Virenque, en 2002, aucun Français n’avait levé les bras au sommet du « Géant de Provence ».
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