L’un des deux frères interpellés à la suite de l’agression vendredi soir d’un élu municipal de Seine-Saint-Denis a été mis en examen lundi, a appris l’Agence France-Presse (AFP), mardi 4 mars, du parquet de Bobigny.

Lundi, une information judiciaire a été ouverte pour violences volontaires sur une personne chargée d’une mission de service public, a précisé le parquet de Bobigny. Les circonstances aggravantes de la préméditation, de la réunion ont aussi été retenues.

L’homme a été incarcéré en attendant le débat sur son éventuel placement en détention provisoire la semaine prochaine. Il a également été mis en examen pour destruction d’un bien par un moyen dangereux. Son frère a été libéré sans poursuites.

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Rassemblement de soutien

Nés en 1996 et en 2001, les deux frères avaient été interpellés samedi dans le cadre de l’enquête menée par la direction territoriale de la sécurité de proximité.

La veille, vers 21 heures, Faouzy Guellil, conseiller municipal de Dugny et directeur général des services de la ville voisine de Stains, dans le nord de la Seine-Saint-Denis, a été agressé devant son domicile. Son véhicule a également été incendié.

D’après la municipalité de Stains, les faits ont eu lieu en présence de son épouse et de ses enfants. Le maire, le communiste Azzédine Taïbi, a condamné cette « lâche et violente agression ».

Un rassemblement de soutien à l’élu est organisé devant la mairie ce mardi à 12 heures.

En mars dernier, le Parlement a adopté une loi visant à mieux protéger les représentants locaux contre les violences, faisant suite à plusieurs épisodes marquants comme l’incendie volontaire du domicile du maire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique) et l’attaque à la voiture-bélier du domicile de celui de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne).

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L’une des mesures phares du texte est l’alignement des sanctions sur celles prévues pour des violences à l’encontre de dépositaires de l’autorité publique, comme les policiers.

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Le Monde avec AFP

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