Le maire d’opposition d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, a été interpellé, mercredi 19 mars au matin, selon son entourage, des médias locaux citant une enquête pour corruption et des liens avec le terrorisme comme raison de son arrestation. Des mandats d’arrêt ont aussi été émis à l’encontre d’une centaine de ses collaborateurs et d’élus et membres de son parti.

Dans une vidéo postée sur X, l’élu de 53 ans, en train de s’habiller et de nouer sa cravate, dénonce la fouille de son domicile : « Des centaines de policiers sont arrivés à ma porte. La police fait irruption chez moi et frappe à ma porte. Je m’en remets à ma nation », déclare-t-il. Un de ses collaborateurs a rapporté à l’Agence France-Presse que M. Imamoglu avait ensuite été arrêté et conduit dans les locaux de la police, devant lesquels plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées aux cris de « Gouvernement, démission » et « Imamoglu, tu n’es pas seul ».

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