Consultation médicale d’une personne transgenre au centre 25-Gisèle-Halimi, une structure d’accueil à Clermont-Ferrand, le 10 février 2025.

C’est une question médicale dont l’écho va bien au-delà des cercles de santé : la Haute autorité de santé (HAS) a rendu publiques, vendredi 18 juillet, 152 recommandations sur la prise en charge des personnes en transition de genre. Les premières sur le sujet pour cette instance dont les avis et recommandations donnent le cadre officiel des politiques de santé.

Hormonothérapie, interventions chirurgicales, accompagnement psychologique… Le document entre dans le détail des bonnes pratiques à diffuser auprès de tous les professionnels de santé. L’objectif étant de lutter contre les inégalités territoriales de prise en charge, sources de discriminations, d’automédication, et, possiblement, de renoncement aux soins. Avec, comme fil rouge, l’idée que « l’accès aux soins de transition ne constitue pas un “confort” mais un enjeu vital en termes de bien-être, d’image de soi, de vie personnelle, de santé globale et aussi de vie sociale ».

Inscrite en préambule, la phrase a aussi été énoncée devant la presse, vendredi, par Claire Compagnon, présidente de la commission recommandations, parcours, pertinence et indicateurs au sein de la HAS. A ses côtés, le président de l’instance, Lionel Collet, a insisté sur un « sujet infiniment sociétal qui a entraîné des réactions au-delà » de ce que la HAS est habituée à connaître.

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